Picasso, d’Afrique aux Amériques … mes impressions

Aujourd’hui, c’est un article assez différent, de ce à quoi je vous ai habitué. Je vous partage mes impressions sur l’exposition « Picasso, D’Afrique aux Amériques – Face à Face d’hier à aujourd’hui », actuellement offerte au Musée des Beaux Arts de Montréal.

Visiter les musées fait partie du processus créatif. Lorsqu’on s’immerge dans des expositions, on entre dans les univers des artistes exposés. Que leur style, nous interpelle ou pas n’est même pas important (ou presque), parce que la découverte peut se faire à plusieurs niveaux.

Pour illustrer ce propos quel exemple parfait ,que celui de cette exposition. 

Je ne ferai pas ici un cours d’histoire de l’art sur Picasso ni sur les arts provenant d’autres cultures. Cela dit, je vous invite très très fortement à vous informer sur ces différents sujets.

Oh fait ! Pourquoi, c’est exemple est-il parfait ? Parce que Picasso est un des artistes les plus connus au monde. Pourtant, c’est aussi un de ceux dont le travail est le moins apprécié, parce qu’il a été un des premiers a abandonné la recherche de la beauté. Bon, voici ma petite analyse personnelle. Ça vaut ce que ça vaut … 😉

Entre vous est moi, personnellement, j’ai besoin de voir du « beau » pour aimer une oeuvre. J’ai besoin d’être émue POSITIVEMENT, j’ai besoin d’être émerveillée.

En revanche, je comprends tout à fait que ce point de vue ne soit pas partagé. Je comprends que pour certains artistes, l’art ne doit pas être limité à la recherche d’esthétisme, mais plutôt basé sur l’expression d’un message afin d’éveiller les consciences.

Et c’est sous cette compréhension, avec l’esprit ouvert et curieux que je vous invite à visiter les arts qui ne vous émeuvent pas vraiment.

Revenons à Picasso, c’est dans cette optique que j’ai confronté mes yeux à la fougue de cet artiste espagnol qui a su marquer l’histoire de l’art et la société de son époque.

Cette exposition m’a d’autant plus interpellée parce qu’elle met en lumière des oeuvres issues d’autres cultures à des époques variées. Et ça, mes amis, c’est un sujet qui m’interpelle grandement. La découverte de l’Autre, les traditions, les coutumes, le métissage, tout ceci m’évoque la richesse de l’humanité.  Tout ceci me fascine depuis ma plus tendre enfance. Bien évidemment, j’ai une baguette magique qui bannit le racisme, la colonisation et toutes les horreurs qui en découlent.

J’ai aimé cette exposition, j’ai aimé la manière dont les oeuvres ont été installées. Ce sont des dialogues visuels entre les oeuvres de Picasso et celles d’artistes africains. Avec un peu de distance, il est facile de voir l’inspiration qui circule d’une oeuvre à l’autre. Comme ce rouge écarlate qui circule en chacun de nous.

J’ai aimé les textes et les frises chronologiques qui portent à réfléchir sur notre société.

J’ai aimé l’exposition qui suit  « Nous sommes ici, d’ici ». Elle met en lumière les oeuvres d’artistes contemporains africains ou d’origines africaines portant un regard moderne sur le passé ou sur notre société.

Cependant, j’ai ressenti ces points de vue ethnocentriques des blancs qui regardent les noirs avec mépris et des noirs qui regardent ce que les blancs leur ont fait (et leur font encore).

Et à ce moment, malheureusement ma baguette magique s’est éteinte.

Je ne m’étendrais pas plus sur ce sujet. En revanche, voici quelques extraits des textes explicatifs :

Extrait d’un des textes explicatifs

Extrait d’un des textes explicatifs

Que vous aimiez ou pas Picasso, je vous invite à aller voir cette expo.

Que vous aimiez ou pas les arts d’autres cultures, je vous invite à aller voir cette expo.

Et lisez les textes descriptifs, ils sont très instructifs.

En revanche, amenez votre loupe. Premier gros bémol de l’installation, l’écriture est trop souvent illisible (la lumière des spots se reflète sur les lettres, faible contraste entre le noir de la typographie et des couleurs foncées des murs, parfois on doit se mettre à genoux pour lire certains textes ou mieux encore il manque des lettres et des mots). Généralement le MBAM fait mieux.

Deuxième bémol, une guide qui été bien informée sur les oeuvres de Picasso, sa vie, son parcours, mais si peu de choses à dire sur les oeuvres africaines. C’en était décevant.

Malgré ceci, j’y retournerai probablement d’ici la fin (le 16 sept 2018). Ne serait-ce que pour m’inspirer encore des formes, des couleurs, des matériaux utilisés. Une source intarissable pour l’artiste en soi.

Et vous, avez-vous été voir cette exposition ? Qu’en avez-vous pensé ? J’aimerai vous lire … En commentaire ou en courriel. J’ai toujours une immense gratitude à vous découvrir.

J’espère que cet article vous a titillé l’esprit. Avez-vous aimé ce genre d’article ? Voulez-vous que je continue de vous partager ce genre de découverte, et de réflexion ?

Ah ! Et de grâce, ne soyez pas complexés après avoir vu des artistes, de « grands artistes ». Vous savez, ce genre d’artistes, qui sont exposés dans des musées, vous savez ceux dont leurs toiles se vendent à des prix à plus de 4 chiffres.  Si c’est le cas, je vous invite fortement à voir ou revoir cet article : 3 clés pour débloquer votre créativité. Vous êtes nombreux à l’avoir apprécié ;-). Cliquez ici, pour lire l’article. 

Merci pour votre intérêt. Si vous avez aimé ce que vous avez lu, partagez cet article. Merci d’avance 😉

Plus d’informations sur cette exposition, visitez le site du Musée des Beaux Arts de Montréal, en cliquant ici.  

 

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